
À la suite de nombreuses demandes de la population, la Ville de Mont-Tremblant en est arrivée à la conclusion qu’un centre communautaire serait un ajout positif pour la communauté en permettant d’offrir aux citoyens et citoyennes un lieu de rassemblement et de divertissement pour tous les groupes d’âge. Celui-ci pourrait également répondre à la demande croissante des organismes à but non lucratif du territoire pour avoir accès à des salles de rencontre ainsi qu’aux besoins d’agrandissement du Service de la culture, des loisirs et de la vie communautaire.
Acquisition envisagée du Centre de Quilles St-Jovite
Le 13 juin dernier, le Conseil municipal de Mont-Tremblant a donné l’avis de motion d’un projet de règlement d’emprunt en vue d’acquérir le Centre de Quilles St-Jovite, situé au 31, chemin de Brébeuf.
Le Conseil a parallèlement octroyé un mandat de réalisation d’une étude d’opportunité afin de déterminer les différents usages qui pourraient cohabiter dans ce bâtiment, les éventuels coûts d’opération de même que les coûts des travaux d’aménagement.
«Construire un bâtiment neuf d’une telle envergure dans le contexte actuel pourrait coûter très cher. Le Centre de quilles représente donc une opportunité à évaluer qui pourrait s’avérer moins dispendieuse qu’une nouvelle construction. Évidemment, tout dépendra des conclusions de l’étude d’opportunité. Avec le projet de règlement d’emprunt, nous aurons toute la latitude pour décider d’acheter ou de ne pas acheter», a expliqué le maire Luc Brisebois.
Relocalisation du Service de la culture, des loisirs et de la vie communautaire
Outre un centre communautaire, la Ville souhaiterait y relocaliser le Service de la culture, des loisirs et de la vie communautaire et mettre à sa disposition un espace d’entreposage adéquat. La relocalisation des bureaux du Service de la culture, des loisirs et de la vie communautaire, trop à l’étroit dans ses locaux actuels du Complexe aquatique, permettrait de rapprocher ce service du milieu communautaire dont il est responsable, en plus de pouvoir superviser la location de salles et d’accueillir les organismes. Actuellement dépourvu d’un espace d’entreposage centralisé et fonctionnel, un tel ajout lui permettrait d’entreposer adéquatement le matériel requis pour les différents événements et activités qui se déroulent sur le territoire et d’en optimiser la gestion.
Dans ce scénario, les bureaux actuels au Complexe aquatique pourraient alors être reconvertis en plateaux pour l’offre de cours et d’ateliers de sport et de loisir.
Financement
Les travaux d’aménagement sont admissibles à une subvention gouvernementale couvrant jusqu’à 60 % de leur valeur. De plus, certaines réserves financières, de même que l’excédent de fonctionnement non affecté pourront être mis à contribution le cas échéant afin de réduire le montant du règlement d’emprunt, dont la valeur sera par ailleurs précisée par l’étude d’opportunité. Un mandat d’évaluation immobilière du bâtiment a également été donné par la Ville en prévision d’une éventuelle acquisition à sa juste valeur marchande.
«En commençant dès maintenant la procédure d’adoption d’un règlement d’emprunt, nous mettons les chances de notre côté pour être prêts à faire l’acquisition de la salle de quilles si l’étude d’opportunité est concluante et que l’immeuble permet de répondre à nos différents besoins. Il s’agit là d’une occasion de donner un centre communautaire à notre population qui nous l’a demandé lors des dernières élections et qui nous l’a répété lors des consultations sur la politique culturelle, en plus de combler nos besoins en espaces de bureaux et d’entreposage.
Investir dans ce secteur nous permettrait aussi de redynamiser l’entrée du centre-ville sans empiéter sur les pieds carrés commerciaux disponibles sur la rue de Saint-Jovite. En plus d’être facilement accessible et d’offrir du stationnement, le site est déjà desservi par notre transport en commun; c’est un gros avantage», a conclu M. Brisebois.